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Créer de bons sous-titres n’est pas une mince affaire

Les sous-titres font maintenant presque partie du quotidien : ils sont présents sur les différents réseaux sociaux dans des vidéos et des reels informatifs ou divertissants. Tout le monde peut générer des sous-titres automatiques avec l’application appropriée. Se pose alors la question de savoir pourquoi nous aurions encore besoin de prestations professionnelles de sous-titrage.

Créer des sous-titres ne se limite pas à la transcription automatique des paroles en texte. Le traitement manuel joue un rôle déterminant, en particulier quant aux utilisations professionnelles dans la production de films et d’émissions télévisées ou aux contenus en ligne des entreprises, comme des vidéos promotionnelles ou un entretien avec la direction. Par ailleurs, en vertu de la loi, le sous-titrage n’est plus toujours facultatif de nos jours. En effet, la loi suisse sur l’égalité pour les handicapés dispose non seulement que les gares suisses doivent proposer des accès sans obstacles, mais elle incite aussi de plus en plus d’entreprises actives dans l’espace public à rendre leurs vidéos et films accessibles aux personnes malentendantes.

La qualité du résultat non retravaillé des outils basés sur l’IA n’est pas suffisante dans ces cas, car l’IA n’arrive pas toujours à transcrire de façon impeccable et en levant tout doute les paroles marquées d’un fort accent, qui contiennent des noms propres, qui sont énoncées rapidement ou les enregistrements perturbés par des bruits de fond. C’est là que les professionnels entrent en jeu, qui connaissent et appliquent les exigences techniques et linguistiques et les règles relatives aux sous-titres.

Règles linguistiques ? Les sous-titres doivent bien être exempts d’erreurs, non ?

Bien entendu. Mais les règles relatives aux sous-titres vont bien au-delà d’une orthographe et d’une grammaire correctes. Les textes, qu’ils soient écrits ou oraux, se composent d’unités de sens. En français, la plupart des phrases, pour simplifier, commencent par un sujet, suivi d’un verbe qui décrit l’action, puis finissent par un objet qui subit l’action. Si les unités de sens dans les sous-titres sont morcelées maladroitement, voire éclatées, notre cerveau a davantage de difficulté à assimiler les informations fournies que si les unités étaient bien formées et structurées. Examinons les deux exemples ci-dessous :

Exemple 1Exemple 2
  Les textes, qu’ils soient écrits ou

oraux, se composent d’unités de
sens. En français, la

plupart des

phrases commencent par un
sujet, suivi d’un verbe qui

décrit l’action, puis finissent par un objet qui subit

l’action. Si les unités de
sens dans les sous-titres sont morcelées

maladroitement, voire
éclatées, notre cerveau

a davantage de difficulté à

assimiler les informations fournies que
si les unités étaient bien formées et

structurées.  
  Les textes, qu’ils soient écrits ou oraux,

se composent d’unités de sens.

En français,
la plupart des phrases commencent

par un sujet,
suivi d’un verbe

qui décrit l’action,
puis finissent par un objet

qui subit l’action.

Si les unités de sens dans les sous-titres
sont morcelées maladroitement,

voire éclatées,
notre cerveau a davantage de difficulté

à assimiler les informations fournies
que si les unités étaient bien formées

et structurées.  

Avez-vous lu les deux exemples et constaté une différence ? Dans le second exemple, une attention particulière a notamment été portée aux éléments suivants :

  • l’article et le substantif ne sont pas séparés ;
  • les lignes ne se terminent pas par une conjonction ;
  • les substantifs et leurs adjectifs qualificatifs ne sont pas séparés ;
  • si possible, la seconde ligne des blocs de sous-titres est plus longue que la première (forme de pyramide) ; et
  • les lignes ne dépassent pas un certain nombre de caractères.

Il s’agit seulement de quelques-unes des qualités linguistiques que les sous-titres devraient respecter afin que notre cerveau puisse les analyser plus facilement.

Quelles sont donc les spécifications techniques relatives aux sous-titres ?

Nous avons déjà mentionné deux règles ci-avant : les sous-titres ne devraient par exemple pas dépasser une certaine longueur, soit entre 40 et 43 signes espaces comprises en fonction des spécifications du client. Ils sont idéalement affichés sur deux lignes au maximum. Si les sous-titres sont trop longs, nous ne pourrons pas tout lire avant qu’ils disparaissent. Ou encore, le texte que nous lisons ne correspondra déjà plus à l’image affichée, car la vidéo continue et n’attend pas que nous ayons terminé de lire.

Il existe d’ailleurs une importante spécification technique, appelée « débit de parole », qui mesure le nombre de signes lus par seconde. Il faut donc calculer le nombre de signes du sous-titre divisé par la durée de visibilité de celui-ci. Ce facteur est en outre lié à la durée minimale et maximale de visibilité d’un sous-titre, elle-même influencée par le changement ou non de scène ou point de vue dans la vidéo, par exemple lorsque l’on voit un premier locuteur, puis une autre locutrice.

Cela fait beaucoup d’éléments à considérer, n’est-ce pas ?

Des outils dédiés nous aident à respecter certaines règles. Ils peuvent générer automatiquement une transcription grâce à l’intelligence artificielle et répartir le texte en blocs de deux lignes, tout en respectant le nombre maximal de signes. Il s’agit cependant d’une pure répartition mathématique qui ne tient pas forcément compte des unités de sens. C’est ensuite que commence le travail proprement dit, au cours duquel, à l’instar de la post-édition après la prétraduction automatique, la transcription brute est retravaillée par un professionnel du sous-titrage et mise en forme de façon appropriée, la plus facilement assimilable par le cerveau.

De bons sous-titres sont ainsi le fruit d’un grand travail. Soyons honnêtes : nous avons déjà tous regardé un film mal sous-titré. C’est notamment le cas lorsque nous bloquons ou nous arrêtons parce que nous devons trop nous concentrer sur ce qui est écrit. Nous pouvons établir un parallèle avec les traductions, car celles-ci ne doivent pas être reconnues comme telles. Il en va de même avec les sous-titres d’une vidéo ou d’un film. Nous devrions les lire avec le moins d’efforts possible et pouvoir nous concentrer sur la vidéo, sans devoir lire deux fois le sous-titre pour le comprendre.

Pas encore convaincu ? Testez donc les prestations de sous-titrage de SwissGlobal. Nous vous montrons volontiers la différence entre une transcription générée par l’IA non éditée et une retravaillée. N’hésitez pas à contacter notre équipe de gestion de projets.