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Glossaire ou base terminologique : les différences essentielles

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Lorsque vous travaillez avec un fournisseur de services de localisation, vous entendez souvent les termes «glossaire» et «base terminologique». À première vue, on pourrait croire qu’il s’agit de deux mots qui désignent la même chose. Mais dans la pratique, elles ont des finalités différentes, notamment selon que vous ayez recours à des traducteurs humains ou à des systèmes de traduction automatique (TA). Comprendre les différences entre les deux vous aidera à prendre des décisions éclairées et à améliorer la qualité et la cohérence de votre contenu.

Qu’est-ce qu’une base terminologique?

Une base terminologique (parfois également appelée base ou banque de données terminologiques) est généralement un système complexe. Elle peut stocker, outre les termes dans différentes langues, des métadonnées riches sur chaque terme : définition, statut de validation, contexte, exemples d’utilisation, termes interdits, domaine et même nature grammaticale.

Une base terminologique est dynamique et recouvre plusieurs dimensions. Vous pouvez suivre l’historique des versions, l’utilisation par vos différents services ou les préférences régionales. C’est un outil puissant pour les grandes organisations qui ont des besoins complexes en matière de contenu. Les bases terminologiques nécessitent une maintenance et peuvent servir de base à un glossaire grâce aux filtres et à la fonction d’exportation des outils terminologiques spécialisés.

Qu’est-ce qu’un glossaire?

Un glossaire est une liste de termes clés et de leurs traductions validées. La plupart des glossaires sont conçus en associant un terme à un autre. Il doit être considéré comme une simple feuille de calcul comportant deux colonnes ou plus : l’une pour le terme source, l’autre pour l’équivalent dans la langue cible. Chaque terme source correspond à une seule traduction approuvée.

Ce type de structure permet d’éviter toute ambiguïté. Vous ne voulez pas qu’un traducteur ou une machine se demande si «levier de vitesse» doit être traduit par «gear shift» ou par «gear stick» en anglais, surtout si votre entreprise a choisi l’un plutôt que l’autre par souci de cohérence. Si vous localisez votre documentation en 12 langues, une base terminologique garantit que les termes clés, tels que «levier de vitesse», sont traduits de manière cohérente dans toutes les versions du produit et dans toutes les langues.

Comment une base terminologique et un glossaire facilitent la traduction humaine

Les glossaires et les bases terminologiques sont précieux pour la traduction humaine. Bien qu’ils aient des finalités légèrement différentes, ils aident tous deux les traducteurs à faire des choix plus rapides, plus précis et plus cohérents, en particulier lorsqu’ils travaillent avec des contenus spécialisés ou de marque.

Un glossaire fournit rapidement au traducteur une liste de référence des termes validés. Il permet d’aligner le langage sur les attentes des clients et la voix de l’entreprise. Par exemple, si une entreprise appelle toujours sa page d’accueil «Startseite» en allemand (et non «Homepage»), un glossaire le précise dès le départ. Cette clarification permet aux traducteurs d’éviter les doutes et les retouches inutiles.

Une base terminologique offre cependant bien plus que de simples traductions. Elle stocke des métadonnées riches: définitions, catégories de produits, pertinence pour le projet, et même images. Ce contexte supplémentaire est extrêmement précieux, en particulier lorsqu’un même terme peut avoir des significations différentes en fonction du contexte et de la manière dont il est utilisé.

Par exemple, selon le projet ou le domaine au sein de l’entreprise, un même terme peut avoir des équivalents différents dans une autre langue. Lorsqu’il est possible d’indiquer le contexte, on peut extraire un glossaire pour un domaine ou un service spécifique. En d’autres termes, au lieu d’envoyer aux traducteurs une longue liste de termes pouvant prêter à confusion, vous pouvez leur fournir uniquement les entrées pertinentes pour le projet concerné. Cette fonction permet d’éviter les perturbations, d’accélérer la prise de décision et d’améliorer considérablement la qualité de la traduction.

Les bases terminologiques peuvent même inclure des images ou des captures d’écran de l’interface utilisateur. Si vous traduisez le mot «start» dans une interface d’apprentissage en ligne et que vous manquez de contexte, une capture d’écran peut vous aider à déterminer si ce mot est utilisé comme un verbe ou un nom dans l’interface utilisateur. Un traducteur évitera les conjectures et traduira toutes les occurrences de ce bouton, et potentiellement d’autres, de manière cohérente, soit comme verbes, soit comme noms.

En bref, un glossaire accélère les décisions en offrant des réponses rapides, tandis qu’une base terminologique guide ces décisions grâce à un contexte plus approfondi. Ils fournissent aux traducteurs humains une boîte à outils qui favorise la précision, permet de gagner du temps et conserve le sens et le ton de votre contenu d’origine, quelle que soit sa complexité ou sa diversité.

Glossaire et traduction automatique : une combinaison parfaite

Il existe plusieurs façons d’intégrer la terminologie dans votre système de traduction automatique. Pour en savoir plus, lisez notre blog sur l’intégration des glossaires dans la TA.

Contrairement aux traducteurs humains, les moteurs de traduction automatique ne comprennent pas toujours les nuances et ne peuvent pas se fier à leur intuition ou à leur expérience pour résoudre les ambiguïtés. Ils génèrent un résultat qui s’appuie sur des modèles statistiques ou des prédictions neuronales. C’est pourquoi la mise en forme du glossaire pour la TA doit respecter une stricte association positive des termes, où chaque terme source ne doit avoir qu’un seul équivalent approuvé dans la langue cible. Il faut éviter d’inclure des termes qui peuvent avoir plusieurs significations (homonymes) ou des termes interchangeables (synonymes), car ils peuvent prêter à confusion pour les systèmes de traduction automatique ainsi que pour les traducteurs humains.

Ce format garantit que le moteur applique la traduction exactement comme elle a été définie, sans avoir à deviner quoi que ce soit. Si vous indiquez «paramètres du compte» comme terme source et «Kontoeinstellungen» comme cible, c’est la seule traduction que le système utilisera chaque fois qu’il rencontrera ces termes. Si plusieurs traductions sont fournies, le système peut les ignorer, appliquer toujours la première occurrence ou, pire, en appliquer une au hasard.

Un autre point essentiel à considérer est la spécificité des termes. Les entrées de glossaire pour la TA doivent utiliser des termes précis et non ambigus. Ne vous contentez pas d’une liste unique. Adaptez votre terminologie à votre cas d’utilisation spécifique: votre produit, votre type de contenu ou votre public. Les termes généraux tels que «système» ou «service» sont risqués. Si un terme est trop large, le moteur de TA peut appliquer la traduction dans un contexte inapproprié, ce qui se traduit par des résultats maladroits, voire trompeurs. Les termes du glossaire doivent être limités à ceux qui sont essentiels et qui ont une signification claire dans le cadre de votre contenu.

Cela dit, avec l’adoption croissante de la TA améliorée par l’IA, certaines de ces limites deviennent plus souples. Les systèmes plus récents peuvent prendre en compte des informations contextuelles. Si le système reconnaît le domaine du contenu (par exemple, la finance, les soins de santé, les logiciels), il peut sélectionner la traduction la plus appropriée parmi un ensemble d’options validées. C’est là que les métadonnées d’une base terminologique s’avèrent utiles.

Néanmoins, même les systèmes avancés sont plus performants lorsque le glossaire est soigné, spécifique et structuré de manière cohérente. Non seulement un glossaire bien préparé améliore la traduction, mais il réduit aussi le travail de post-édition et accélère l’ensemble de votre chaîne de production de contenu. Si vous utilisez déjà DeepL dans le cadre de votre stratégie de localisation et que vous souhaitez passer à la vitesse supérieure, contactez-nous pour découvrir comment un glossaire DeepL personnalisé peut renforcer la cohérence de votre contenu et vous faire gagner un temps précieux lors de la rédaction.

Comment SwissGlobal peut vous aider à améliorer votre glossaire ou votre base terminologique

Une bonne gestion de la terminologie ne se réduit pas au seul langage. C’est une question de clarté et de confiance, pour protéger de la voix de votre marque sur tous les marchés.

Si vous n’utilisez pas encore de glossaire ou de base terminologique dans votre stratégie de localisation, il est temps de commencer. Qu’il soit utilisé pour une traduction humaine ou intégré dans vos flux de travail de TA, même un simple glossaire peut participer à éviter les erreurs de traduction, accélérer la livraison et améliorer l’efficacité de votre contenu.

Vous souhaitez obtenir de l’aide pour créer votre glossaire ou mettre en place un format compatible avec la TA? Contactez-nous. Nous pouvons vous aider à trouver la meilleure configuration pour vos objectifs spécifiques.

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